Message No 117 le 18 Novembre 2024
ASSEMBLEE GENERALE le 4 décembre 2024 à 18h30
Eglise Suédoise 9 rue Médéric 75017
Transhumanisme – 2 –
Le 6 novembre 2019 dans la salle Marbeau de la paroisse Saint Honoré d’Eylau : deuxième soirée sur le transhumanisme
« Au risque du progrès, Ethique et Foi »
INTERVENANTS : P. Matthieu Villemot, Bertrand Vergely, pasteur Vincent Hubac
1- Les progrès de la médecine. Les manipulations génétiques.
Incontestablement la médecine et la chirurgie disposent de molécules et de techniques qui guérissent et sauvent de nombreux malades. Aussi pour cela, les chercheurs demandent de plus en plus de liberté pour manipuler le génome au stade embryonnaire. Il ne peut évidemment pas y avoir de consentement de l’enfant à naître. Aujourd’hui le «rêve» majoritaire est d’avoir un enfant «blond aux yeux bleus» et dépourvu de maladies génétiquement transmissibles. On en est encore au stade libéral de ces manipulations, mais qu’adviendra-t-il si ces techniques passent aux mains d’un pouvoir étatique totalitaire? Il pourra «fabriquer» des êtres supérieurs et des êtres inférieurs, terrible réminiscence. Un autre risque estla perte de la richesse génétique de l’humanité. L’idolâtrie d’un corps beau et sain détourne la mission de la médecine qui est de réparer et non detransformer. Quelle dose de progrès est moralement acceptable?2- La liberté. Les manipulations de la personnalité.
L’Ethique pose d’avantage la question du libre-arbitre que de la liberté. Si nous sommes programmés, même pour de bonnes choses et même si nous sommes parfaits, aurons-nous la possibilité de faire un jour autrement, juste sur une envie, une intuition personnelle, une idée originale? La contrainte de la perfection s’imposera comme une loi générale. Devenir mieux que le réel, vivre en êtres ludiques et de plus en plus longtemps, voilà une vision infantile. Les écrans connectés nous modifient déjà et nous rendent de moins en moins conscients de notre perte d’autonomie. Notre personne comme être unique et libre à tout moment s’efface progressivement dans un soft esclavage.3- Les frontières de la vie humaine. Eugénisme et euthanasie.
La souffrance et la mort sont mystiques, l’épreuve estmétaphysique. C’est pourquoi l’homme doit vivre des expériences de joie, de douleur, d’amour. Il est un être pour les autres. Un robot programmé a-t-il un quelconque souci de l’homme? Pourtant certains les humanisent, leur donnent des noms et les cajolent, un robot a même été baptisé au Japon. Robotisation de l’homme et humanisation des robots. En réalité, il s’agit de la désacralisation de l’humanité. Le christianisme, le judaïsme et l’islam n’acceptent pas cette vision de l’humanité, car Dieu seul est notre Créateur. Lui nous a libérés pour que nous ayons la vie après le passage de la mort. La fin de la vie fait partie de la vie.Recherche
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